Nous savons tous très bien que le mariage est une institution divine, et même qu’elle est la première institution de DIEU parmi les hommes. Pour signifier toute son importance aux yeux du SEIGNEUR, notre Créateur et sa place prépondérante dans l’équilibre de la société humaine.
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair », nous disent les Ecritures (Genèse 2 : 24).
« Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que DIEU a joint…celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un ADULTERE » (Matthieu 19 : 6 et 9).
Voici ce que nous disent les Ecritures. Mais que constatons-nous, aujourd’hui ? Depuis les hommes de DIEU jusqu’au chrétien anonyme, tout le monde divorce. Allègrement.
Je me suis même entendu dire par un frère bien-aimé d’une grande église d’Abidjan, aujourd’hui Pasteur, qu’au moins 60% des foyers chrétiens sont en faillite ou en situation de divorce. Et cela est confirmé par des frères et sœurs juristes, magistrats, avocats et autres.
Or la Bible est clair : Sauf pour infidélité, nul chrétien ne doit répudier sa femme.
Alors, la question que je suis amené à me poser est la suivante : Toutes nos sœurs sont-elles devenues des adultères, pour être divorcées à ce rythme et à un tel nombre ? Ou sont-ce nos frères qui ont perdu toute communion avec DIEU, et qui en sont arrivés à se comporter comme des païens ?
Le monde a peut-être évolué et il faut peut-être en tenir compte ? Ce faisant, ne peut-on pas, à la décharge de ces frères, leur concéder la répudiation de leurs épouses pour une cause autre que l’infidélité ?
Sont-ils obligés, sous prétexte d’orthodoxie biblique, de s’accommoder d’un couple brisé où il n’y a plus de vie et où l’inimitié et l’animosité ont, depuis longtemps, pris le dessus ?
N’est-il pas préférable ou même plus sage de se séparer pour se refaire une nouvelle communion avec DIEU plutôt que de s’efforcer de sauver un foyer qui s’est transformé, il y a belle lurette, en un champ de guerre forcenée et quotidienne, dont les émotions nocives qu’elle engendre (colère, haine, désir de suicide, ressentiment profond et désir de meurtre) nous rongent et nous détruisent à petit feu ?
Mais au-delà même de ces aspects, une chrétienne, un chrétien divorcé sauf pour adultère et, à fortiori (à plus forte raison), remarié et donc en situation permanente de péché, selon Matthieu 19 : 9, est-il encore sauvé ?
Un chrétien divorcé à t-il le droit, devant DIEU, de se remarier ? Dans quel cas ?
Est-il même normal que des chrétiens divorcent ? Pourquoi, pour quelles raisons en général, selon vous, chers frères et sœurs, les chrétiens divorcent-ils ?
Est-ce le choix du conjoint ou de la conjointe qui a été mal opéré ou est-ce le fait que les enfants de DIEU n’ont pas assez d’amour, aujourd’hui, pour se supporter, se pardonner, s’aider mutuellement et faire des sacrifices, en vue de conserver un foyer stable et harmonieux ?
Ne se peut-il pas que cela soit même lié à l’authenticité et à la réalité de la conversion à CHRIST de ces bien-aimés qui divorcent ?
Au final, tout ceci ne s’inscrit-il pas dans le cadre général de l’apostasie de la fin des temps, qui doit voir la foi se refroidir, inéluctablement ?
Quelle peut être, selon vous, la part de l’éducation, des ambitions personnelles, du niveau d’instruction des conjoints et des incompatibilités qui peuvent en émerger, du caractère individuel, des pressions sociales et financières, du sexe (insatisfaction), des révélations (dons spirituels), de la stérilité et du rang social, dans la débâcle des foyers chrétiens, aujourd’hui divorcés ou en instance de divorce ?
Quelles conséquences pour les enfants issus de ces mariages que nous avons le devoir, devant DIEU, de conduire jusqu’à son Royaume ?
Quelles incidences sur l’image et le témoignage même de l’Eglise ?
Quelles solutions pour sauver les foyers chrétiens, en difficulté ?
Vos contributions sont attendues. Ouvrez le débat à d’autres amis, si possible (des frères en CHRIST, bien entendu).
Que DIEU vous bénisse, richement !
DINDE Fernand AGBO